Sources : Wikipédia et divers
A
Une attraction est un événement qui attire des personnes lors de spectacles, par exemple. Un parc d'attractions est un lieu proposant des divertissements.
B
Un boniment est un nom masculin du XVIIIe siècle. Il caractérise un propos dont l'objectif est de plaire, convaincre et/ou séduire, et donc de faire baisser la vigilance. Même le "bon y ment".
Dérivé de l'argot bon(n)ir, "raconter (de bonnes histoires)" pour créer une illusion. Un bonimenteur est une personne qui utilise la parole en affirmant des qualités qui séduisent, accentuant certaines pour tromper le public, généralement pour vendre des produits ou des services, des choses ou des idées. Il donne à des illusions un caractère authentique et contourne les possibilités de clarification en usant de supercherie.
En magie et prestidigitation, le boniment est le discours qui accompagne l'exécution du tour. Le bonimenteur qui a fait grandir la magie est Jean-Eugène Robert-Houdin. Dans son livre "Comment on devient sorcier", Robert-Houdin précise le mot boniment qu'il considère comme un mot technique de son art.
Ce mot, tiré du vocabulaire des anciens escamoteurs, n'a pas d'équivalent dans la langue française. Comment, en effet, exprimer ce qu'on dit en exécutant un tour ? Ce n'est pas un discours, encore moins un sermon, une narration, une description. Le boniment est tout simplement la fable destinée à donner à chaque tour d'escamotage l'apparence de la vérité.
D'une manière générale, le boniment est un propos que des charlatans, des saltimbanques ou des camelots débitent pour attirer des clients, des phraseurs pour convaincre de la pertinence de leur discours.
Aujourd'hui, nous trouvons des bonimenteurs télévisuels (télé-achat). Mais les mentalistes se positionnent de nos jours comme les héritiers des bonimenteurs d'hier.
Le boniment repose sur un constat : la crédulité est aisément sollicitable, tandis que l'intelligence et le discernement sont faciles à tromper.
C
Carabine
: mot dérivé de charabine (XVIe siècle).
Anciennement, arquebuse longue qui était l'arme du carabin. Aujourd'hui, fusil à canon court et ordinairement rayé, employé pour la guerre, la chasse ou le sport. Carabine à répétition. Carabine de chasse. Le tir à la carabine. Par analogie, carabine à air comprimé.

D
Les divertissements permettent aux hommes d'occuper leur temps libre. Souvent agréable, un divertissement permet de faire oublier quelques instants les tracas de la vie quotidienne. Se divertir n'est pas pour autant un aspect totalement inutile de la vie, en effet, les distractions nous permettent d'améliorer notre culture, notre vie sociale ou notre forme physique.
E
Emplacement
: endroit convenable où construire, établir ou faire quelque chose. Lieu où se trouvait un édifice.
F
Un forain est un propriétaire ou employé d'attractions ou de manèges, de stands de marché et de foire. Les entreprises foraines sont en majorité familiales, aussi ce terme désigne par extension la famille entière de ces personnes.
Au XVIIIe siècle, le terme de forain s'oppose à celui d'artisan faisant partie d'une corporation d'artisans.

G
La Goulue, ambassadrice du plaisir...
De la Goulue en passant par Jane Avril, Yvette Guilbert, Valentin le Désossé, le Moulin Rouge a fait vivre le Paris du début du siècle passé. Toulouse-Lautrec, témoin attentif, nous a transmis des images d'un univers autant brillant que secret...
Elle s'appelle Louise Weber, on l'a surnommée La Goulue parce que, dès son adolescence, elle a pris l'habitude de "sécher les fonds de verre dans les cabarets des fortifs". Née à Clichy, aux alentours de 1865, elle est élevée par une mère blanchisseuse. A 16 ans, à l'insu de sa maman, elle se rend au bal musette.
Un soir, deux de ses compagnons de valse, Charlot le déménageur et Charles Destauques, surnommé l'intrépide vide bouteille, l'entraînent au Grand Véfour. Les Messieurs l'invitent à danser, lui offrent des flûtes de champagne, jettent des Louis dans ses cheveux et dans ses souliers. Son premier triomphe devant ses futurs admirateurs inconditionnels. Joseph Oller, qui recherche des danseuses pour le Moulin Rouge, succombe à son charme et l'engage pour le grand quadrille.
Et c'est ainsi que cette fille publique inconnue, qui n'a rien d'une pin-up sexy, devient, du jour au lendemain, la reine de la sensualité parisienne.
Saluant le public d'une irrévérencieuse courbette, elle montre à qui veut bien le voir, le coeur qu'elle a fait broder sur la partie postérieure de sa culotte. Ses admirateurs, des hommes au-dessous de tout soupçon, portant habit noir et chapeau haut de forme, hurlent de bonheur lorsque du bout de sa chaussure, elle parvient, à la fin du galop, à faire sauter leur chapeau.
Elle affiche un caractère épouvantable, et, lorsqu'elle est de mauvaise humeur, personne n'ose lui adresser la parole...
Elle se prend pour la reine de Paris, circule dans sa propre voiture attelée (le grand chic à l'époque), arrive aux répétitions tenant une petite chèvre en laisse.
En 1901, la Goulue épousa José Droxler, un dompteur sept ans plus jeune qu'elle. Dans son habit de dompteuse, on la vit pimpante, allègre, mince, jusqu'en 1923. Alors José, dont elle s'était par ailleurs séparée, sans divorcer, mourut. Et, Simon Colle, qui avait eut une liaison en 1914 avec une domestique, Adeline Perruquet (Marthe, fut le fruit de leur amour), mourut à l'âge de 27 ans. La pauvre Louise, après avoir perdu son fils chéri, qu'elle surnommait "Bouton d'or", tomba dans la déchéance.

Souffrant d'hydropisie, elle mourut le 29 janvier 1929 et fut enterrée presque sans témoin au Cimetière de Pantin. En 1992, alors qu'il était encore maire de Paris, Jacques Chirac fit transférer sa dépouille au cimetière de Montmartre.
H
Hivernage
: temps de relâche pour certains métiers et durant lequel les animaux sont placés à l'abri du froid.
I
Installation
: nom féminin (XIIIe siècle) emprunté du latin médiéval installatio, dérivé de installare (installer). Action ou manière d'installer, de mettre en place des appareils en vue d'un usage déterminé.
J
Dès 1564, Jérôme Cardan avait établi la classification formelle des jeux reprise ensuite par Gottfried W. Leibniz en 1704. Ainsi, au XVIe siècle, J. Cardan avait déjà séparé : "les jeux où intervient l'habileté physique - comme les jeux de balle" - et "les jeux faisant appel à l'habileté intellectuelle, comme les échecs". Ensuite G. W. Leibniz parlait de "jeux où entre le mouvement" et de "jeux où n'entrent que le nombre et la situation".
K
Kermesse
: du mot néerlandais "kerkmisse" (messe d'église) qui désigne en Flandres et au Grand-Duché de Luxembourg, une fête paroissiale. Se dit également, ducasse, en wallon ou en ch'ti (fête foraine).
L
Ligne
de mire : ligne droite imaginaire déterminée par l'oeil du tireur qui passe par le cran de mire et le guidon de son arme.
M
Manège
: le mot manège peut avoir plusieurs significations...
En
sport, un manège est un lieu couvert pour pratiquer l'équitation. Dans les fêtes foraines, les manèges constituent une attraction pour se divertir. A Paris, le Manège est un lieu où se réunissait l'assemblée nationale sous la révolution.
N

O

P
Se casser la pipe. On donne pour origine à cette expression qu'un fumeur mourut subitement et que sa pipe tomba et se cassa. Quand on le releva, quelqu'un dit : "tiens, il a cassé sa pipe". Certains spécialistes prétendent que l'expression viendrait plutôt du fait que, sur le champ de bataille de Waterloo, on aurait retrouvé, après les combats, un nombre incalculable de pipes, en terre, cassées : le soldat, en tombant au combat, se brisait sa pipe.
Casser sa pipe et casse-pipe sont deux expressions qui n'ont rien de commun. On disait jadis casser sa pipe en langue de carabins quand le patient, l'opération tournant mal, laissait tomber un certain appareil qu'on lui avait inséré entre les dents pour respirer : c'était une manière de dire chirurgicale et cette pipe n'était pas pour fumer. Rien de tel pour casse-pipe : il s'agit du tir forain où l'on démolit les pipes, en terre blanche, qu'on voyait encore entre les dents, dans les années 20. Le casse-pipe dans l'infanterie, c'est l'image du front où les tireurs adverses vous visent et vous descendent...

Q

R

S

T

U

V
Organes de visée : un organe est une partie d'un système vivant ou non. Il forme un ensemble de petits sous-ensembles, qui collaborent au sein d'un même territoire pour accomplir une fonction, voire plusieurs. Cette définition ne préjuge pas de la qualité du service apporté par l'organe : il peut parfaitement mal remplir la fonction, ou pire avoir une fonction inutile, voire nuisible.
W

X

Y

Z